Emblème aviaire
Notre emblème aviaire est le Jaseur d'Amérique.
Pour une société comme la nôtre, le choix de ce bel oiseau comme emblème aviaire est tout à fait approprié, car il a des habitudes et des comportements qui, à bien des égards, ressemblent aux
nôtres. C'est un oiseau pacifique qui se complaît dans la compagnie de ses semblables. Curieux, sans être impertinent, il sait observer avec attention. Il révèle sa présence, nous entretient
discrètement de son gazouillis et nous salue d'un cri plus prononcé au moment de son départ. Ses habitudes alimentaires, savamment dosées de protéines et de fruits variés, peuvent à la fois
servir de modèle à imiter et nous inciter à lui préparer un garde-manger qui réponde à ses goûts.
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Nom scientifique
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Autres appellations
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- Jaseur des cèdres, Cedar Waxwing
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Description
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- Oiseau élégant, au plumage soyeux, de couleur caramel. Sa tête huppée est ornée d’un masque noir, souligné partiellement d’un trait blanc qui entoure les yeux et va du bec jusqu’à la
moitié de la huppe. Sa queue plutôt courte se termine à son extrémité par une bande de couleur jaune qui peut passer à la couleur orangée selon son régime alimentaire. Son menton est noir
de même que ses pattes et ses doigts. Ses sous-caudales sont blanchâtres et son ventre jaunâtre. Sur ses ailes, les extrémités des secondaires sont parées de rouge comme si elles avaient
été trempées dans de la cire rouge.
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Taille
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- Il mesure 16,5 cm, a une envergure d’ailes de 22 à 30 cm et pèse 32 g.
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Habitat
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- Toutes les provinces du Canada, les États-Unis et jusqu’au début de l’Amérique du Sud. Quelques jaseurs hivernent au Québec, surtout s’ils peuvent fréquenter des mangeoires ou se
nourrir de petits fruits. Mais, en général, la plupart d’entre eux ont tendance à migrer plus au Sud pour la saison froide. Pour eux, le Nord est plutôt une aire de nidification.
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Alimentation
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- Les petits fruits : raisins secs, prunes et petites baies, comme les fruits du sorbier, du chèvrefeuille, de l’amélanchier, du groseillier, du pimbina, du sorbier, de la viorne, du
pommetier et du genévrier. Parfois également, ils se nourrissent des insectes en vol à la manière des moucherolles. Pour leur part, les jeunes sont tout d’abord nourris d’insectes.
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Mœurs
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- Ils voyagent en troupes de 10 à 50 individus et ils arrivent en bandes pour nicher et élever leur famille dans les dernières semaines de juin, au moment où notre garde-manger naturel
commence à se regarnir. Leur aire de nidification s’étend dans tout le sud du Québec, sauf à Anticosti, et partout dans les Maritimes. Monogames, ils se forment en couples au cours de
leur migration.
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Reproduction
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